Formation ou apprentissage : des différences culturelles
Certains de nos filleuls ne poursuivent pas d’études, mais se voient proposer un apprentissage.Davantage les garçons que les filles : il existe peu de domaines ou celles ci peuvent trouver un patron ou une patronne qui les accepte : la couture offre peu de débouchés, reste la coiffure par exemple.Pour les garçons, attention, il ne s’agit pas d’un apprentissage au sens où nous le connaissons ici en France : nos jeunes ne suivent pas de formation en parallèle, c’est leur patron qui leur apporte toute son expérience du métier. Mais il faut le rémunérer, et non l’inverse. De plus, à la fin de la formation, il faut accepter de lui consacrer gratuitement quelques mois de travail en retour.L’association s’en mèle : nous nous sommes opposés à une tradition locale : nous réglons bien volontiers les coûts des paiements au patron, logement, nourriture : mais l’alcool demandé pour la petite fête de fin d’étude : niet ! Nous prenons grand soin d’apporter aux jeunes les meilleurs conseils.